Authume. 29 novembre 2020. Je l’ai appris ce matin. L’erreur de trop vient de se voir décerner le Prix Louis Pergaud 2020. Une excellente nouvelle qui devrait donner un nouvel élan à la promotion de ce livre sorti en avril 2019.
Dans un mois, c’est Noël. Malgré les mesures sanitaires actuelles, vous pouvez déjà penser à vos cadeaux. Si vous avez des lecteurs ou des rameurs autour de vous, ils seront comblés si le Père Noël leur apporte Rames en rimes sorti il y a quelques mois. Un recueil sur l’aviron en vers et en prose qui présente la discipline de façon originale.
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Du fait de l’annulation de toutes les régates et autres manifestations relatives à l’aviron, vous n’aurez pas l’occasion de découvrir le livre Rames en rimes comme cela était prévu sur le stand de Mag Aviron. Vous pouvez néanmoins vous le procurer en allant sur le site de Mag Aviron : http://www.magaviron.fr – ou sur le site de l’auteur : http://www.michelbrignot.com.
De 2008 à 2020. Le temps passe tellement vite. Je n’avais pas réalisé ce que j’avais écrit pendant toutes ces années. Et toutes ces rencontres avec des lecteurs ou d’autres auteurs…
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Texte qui m’a été inspiré par le départ du Vendée Globe 2020 dans un chenal pratiquement totalement désert en l’absence du public habituel…
Le chenal du silence
Long cordon rectiligne tourné vers l’océan Fin corridor tendu de la terre à la mer C’est d’ici qu’ils s’en vont en un superbe élan C’est le chemin que prennent les courageux skippers
Mais Covid veille au grain, laisse planer ses ailes Sur le port et la côte curieusement déserts Les bateaux sagement quittent la passerelle En une lente procession réglée et débonnaire
Un silence inhabituel règne sur le chenal À peine ponctué de quelques cris de mouettes On entend par moment un tapage amical Quelques coups de cuillère sur le fond d’une cuvette
Mais point de folles clameurs, point d’applaudissements Les quais sont vides de monde, dépouillés de public Les façades des immeubles envoient affectueusement Des messages d’amitié aux athlètes nautiques
De larges caliquots, des banderoles plus sommaires Sont là pour faire entendre la voix des absents Les mots sont chaleureux, se passent de commentaires Les marins partiront avec ce sentiment
Que malgré le Covid et le confinement Le peuple est derrière eux et met un point d’honneur À les accompagner jusqu’au dernier moment Jusqu’à ce qu’enfin sonne du dernier adieu l’heure
Ils seront solitaires sous le ciel, sur la mer Mais ils emporteront le silence du chenal Tout nimbé des clameurs et des cris populaires Que rien ne fera taire, bienveillante chorale.
Dole – 9 novembre 2020
Les Sables d’Olonne (Vendée). 8 novembre 2020. Les participants du Vendée Globe ont emprunté le chenal de départ devant des pontons et des quais déserts, Covid oblige…
Sortie en juin 2012 de mon troisième livre et premier roman “Morrison’s Jig“. Prochainement en réédition.
Morrison’s Jig
Un polar obscur (ou plutôt mal éclairé) dont l’intrigue traverse deux siècles et trois pays.
Eté 1976.
La canicule sévit sur la France.
Au large des Sept-Îles, près du phare des Triagoz, quatre jeune Irlandais profitent des plaisirs de la voile. Cette croisière leur réservera bien des surprises…
Quel lien unit Fresnel et Hamilton, physiciens français et irlandais du XIXème siècle ?
Que se trame-t-il derrière les hauts murs séculaires du Trinity College de Dublin ?
Montez à bord et laissez vous entraîner dans cette balade irlandaise au Nord de la Bretagne, sur les notes de Morrison’s Jig… et surtout, suivez la mouette !
Pour écouter le thème musical de Morrison’s Jig, cliquer sur la couverture du livre ci-dessous
« Ce petit mot s’adresse autant au médecin qu’à l’écrivain. Merci mille fois pour ces poésies « covidiques ». Elles sont pleines d’humour, de ressenti, d’humanité et d’empathie pour le monde des malades. Elles sont aussi, c’est ce que je ressens très profondément à leur lecture, un appel au sursaut pour les uns, à un peu moins de condescendance et de certitude pour les autres et un hymne au refus de l’infantilisation à laquelle nous « convient » nos dirigeants sans le moindre scrupule, nimbés qu’ils sont dans leurs éternelles certitudes. »
Voici un message gratifiant que j’ai reçu récemment de la part d’un lecteur de Covid 19 Poésies. Gratifiant et motivant dans la poursuite de mon travail d’auteur…
« Salut Michel. J’ai beaucoup aimé l’exercice de bonne humeur de ton petit livre, son rêve poétique, mais surtout, comment dire… le face à face, le défi que tu lances à ce satané virus qui t’a blessé sans te mettre à plat. Pour avoir soutenu l’agression comme tu l’as fait, tu t’en es sorti avec honneur, et ceci doublement. D’abord, tu montres qu’on peut – qu’il faut – évacuer la peur ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Ensuite tu nous offres une vingtaine de poèmes, bien troussés ma foi, optimistes, en somme bons-vivants : une façon pour l’écrivain que tu es de river son clou à la calamité. Merci pour ce cadeau plein d’esprit. »
En 2012, je sortais un roman policier, Morrison’s Jig, dont l’intrigue se passait essentiellement en Bretagne, sur 3 pays et 2 siècles différents. Une confrontation improbable entre deux physiciens, le français Augustin Fresnel et l’irlandais Rowan Hamilton.
J’ai retrouvé les épreuves des dessins ayant servi à créer la couverture du livre. Le phare des Triagoz vu par mon oncle Michel BRIGNOT, mon homonyme beaucoup plus doué que moi pour le dessin et la peinture.
Merci à lui d’avoir participé à cette aventure alors que j’envisage une réédition de ce livre.
Morrison’s Jig
« Un phare ne mesure point l’éloignement. La lumière est présente dans les yeux, tout simplement. Et toutes les merveilles du continent logent dans l’étoile. »